Jojo arrivé le premier, que l'on rejoint après 18h, coucou à Stephan qui sort à ce moment-là, plus tard la Blonde, Playmobile, Ju Chupee et le dernier, Roro... Le cadeau belge est donné à ces derniers, on papote, on grignote, coucou à Octavio, sinon Babet se faisait interviewer dans la salle du bar
Ouverture à 20h30, la salle est en bas, oh flûte, places assises, bon, tant pis...
Sur la scène, autour du micro pour Giedre, plein de petits objets tout mignons, une mignonne guirlande orne le micro, bon ça a l'air sympa Giedre, mignon quoi...
PAS DU TOUT !!!! Ames sensibles s'abstenir, car voilà la demoiselle, qui semble s'être réveillée, affubliée d'une robe très chemise de nuit, verte et blanche, et qui nous balance d'atrocement drôles chansons... Très portées sur la chose, surtout par derrnière !
Sur des mélodies acoustiques, l'air de rien... Ca fait très esprit Canal+ quoi... Sur une chanson, je pleurais de rire, je vous dis pas ! Avec en rappel, forcément "La chanson du rappel" - et Cali en a pris pour son grande : "Je suis une artiste engagée, comme Cali, j'ai la solution à tous les problèmes"
On attend Babet, laquelle vient installer son matos, en manteau et la gorge protégée par une épaisse écharpe...
Le concert a dû commencer un peu avant 22h
Une mise en scène très dionysiaque : Sylvain vient le premier, avec une longue intro burtonienne, puis Octavio derrièe, de l'autre côté ensuite, Franck et Stephan... L'intro continue à quatre, et hop, Babet arrive en sautant, et bienvenue dans l'univers de "Piano Monstre", où Babet et ses garçons nous emmènent, envoûtés dès le début, mais Babet sait nous rassurer avec son souriant "Bonsoir", et nous ramène en terrain connu grâce à "Je pense à nous", où le public applaudit dès le début !
Puis c'est Babet qui nous fait taper des mains pour "Le bel été", dans lequel elle s'exprime beaucoup, "Tenant avril comme une pelle pour déblayer, toute l'allée", geste pour signifier l'allée, et ainsi tout le long de ce morceau bien péchu...
Chanson pour les amoureux qui suit, avec intro "interactive" : "Est-ce qu'il y a des amoureux ce soir ?", parmi les réponses affirmatives, une se détache, tonnante et bien grave, et Babet de répliquer : "Cette chanson est pour toi, amoureux" - rires de l'assistance, et voilà la joilie "Couleur de la nuit" !
Puis une chanson pas vraiment pour les amoureux, qu'on reconnaît par le rythme rapide donné par Franck, Hugh Coltman absent, on apprécie tout autant que les garçons l'incarnent, morceau impecc sur scène !
Quand Babet devient prof de musique, ça donne : "On croit qu'on ne sait pas chanter mais pas du tout ! C'est facile !", et quand elle nous donne l'exemple, ça fait bien sûr marrer dans le public : "Y'a pas de quoi rigoler", rétorque Babet hiihi, de toute façon, on suit Babet à bord des aventures de son "Marin", et les "oooouh ooouh" fusent sans problème !
Pour "La Chambre des toujours", bizarrement, cette fois, j'ai été moins émue, alors que j'avais annoncé à mon amoureux : "C'est la chanson triste de Babet"... Frissons au début par le duo basse/violoncelle, mais ensuite, la sauce n'a pas pris... J'ai eu l'impression que c''était trop rapide au niveau des paroles.... Argh...
Mais cette petite déception s'estompe rapidement avec le délicieux "Miroir" où on voit Babet simuler son maquillage, son dialogque avec Franck puis Stephan puis tous les quatre, morceau très apprécié par le public, et Babet se donner encore plus à fond que sur l'album, on aime ce côté très comédie musicale
Retour à "Drôle d'oiseau" avec "Merzouga" : "Est-ce qu'il y en qui sont déjà allés dans le désert ?" "Oui" répondent certains, "Et qu'est-ce qu'on ne doit pas oublier quand on va dans le désert" ? Bon même sans y aller, on sait bien qu'il faut prendre de l'eau, et Babet nous raconte que les Dio avaient oublié, ne pensant qu'à surfer sur les dunes, et sans Stephan déjà bien ko (un oui de sa part nous le confrime), et donc "Merzouga" raconte ces péripéties, arrangements bien sympathiques, avec quelques secondes a capella surprenantes !
On continue dans le liquide avec "Tes yeux dans ce bar" (ah oui c'est malin comme transition), et vraiment, j'adore en live ! Tous les cinq sont en parfaite harmonie ! Et Stephan arrive à faire un semblant de sample en frottant des cordes de sa basse, effet garanti !
Morceau bienvenue pour la fin de la première partie du concert, de nouveau retour à "Drôle d'oiseau" avec "Je pars", avec un formidable crescendo !
Je vous prouve que je ne connais pas la set list par coeur, car j'ai loupé le début de "Piano Eléphant" sur la vidéo, le premier titre du premier rappel, morceau acoustique, et Babet de tirer sur sa queue de cheval - euh là, j'ai pas tout compris
- "Même lui" - en désignant Franck - "il aime qu'on joue acoustique"
Puis Babet reste avec Franck et Sylvain, qu'elle présente : "Sylvain, mon piano monstre" et Franck "mon batteur préféré !" - Je n'ai pas pu m'empêcher de penser tout de suite : "Et Rico alors ?"
Un très bel "Arbre Coeur" vient se planter sur scène, un grand silence dans le public, très à l'écoute, c'était assez impressionnant, et ça m'a agréablement surprise - certes le fait d'être assis a dû aider
Fin du premier rappel avec "Mexico", où il n'y a plus de pause, ce qui rend l'adaptation scènique encore plus chouette !
Second et dernier rappel : "D'habitude on demande aux gens de s'asseoir, mais là, ce n'est pas la peine", et "Nous on va s'asseoir, ça demande de la préparation", on s'attendait à un certain temps mais hop, en deux minutes, enceintes de devant vite dégagées : "Et voilà !" conclut Babet
Quand on les a tous devant nous comme ça, on n'a pas trop envie de chanter, mais évidemment, le coup des oiseaux, toujours là, comme c'est timide, Babet se moque du public : "On ne les entend pas trop les oiseaux de Sannois !... Ah mais oui, c'est parce qu'il fait froid" et la voilà qui lance des "piou piou piou" tout petits : "Imaginez qu'il fasse chaud !" Ca siffle plus énergiquement, Octavio fait un signe de la tête comme quoi il aime, et Babet dit comme ça : "Un oiseau punk ?" et un drôle de bruit surgit du public, ce qui fait rire tout le monde, bravo monsieur l'oiseau punk
Et Babet présentera Octavio et Stephan, et de nouveau Sylvain et Franck
Puis "Je pense à nous" de nouveau, en acoustique, avec une intro fort cocasse, car Babet a du mal à retrouver les accords sur sa (petite) guitare : "Normalement, c'est au piano mais je ne comprends pas !", et du coup, elle commence à chanter "Le soleil de mes nuits" complètement faut
Quand tout redevient dans l'ordre, elle nous invite à chanter avec elle, ce que l'on fait avec plaisir, et elle nous félicite pour le dernier "Je pense à nous" du refrain - eh eh
Sylvain et Octavio à sa droite font les pitres, encore un grand moment de partage, trop trop bien pour finir le concert trop court !!!! (Et puis dommage, on n'a pas eu droit à "Body Club")
Standing ovation - et Franck s'amuse à ébouriffer les cheveux d'Octavio quand ils se baissent pour saluer
J'ai récupéré la set liste, dédicacée seulement par Sylvain et Franck, Stephan et Babet ont dû partir vite, "Playmobile" a pu avoir l'affiche au bar, et on a appris le coup de la coquille pour "Mexico bar" dans la liste, un mauvais copier coller à partir de "Tes yeux dans ce bar"
Bravo encore à Babet et ses musiciens !!!!!