Give me a B
!
Give me a A
!
Give me a B
!
Give me a E
!
Give me a T
B.A.B.E.T !!
Brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr…
Non, en fait la soirée ne commence pas réellement comme ça. Il fait froid sur Paris. Et à l’heure où certains se disent « tiens il manque des Curli pour l’apéro », moi et ma coloc venue pour l’occasion faisons (avec classe et distinction cela va sans dire) le pied de grue devant le Café de la Danse ou s’agglomère déjà une foule mi-impatiente mi-frigorifiée.
Nous entrons finalement sans à avoir à défoncer la porte ce qui n’eût pas été très protocolaire.
On s’installe tranquillou dans le deuxième rang et là, révélation :
Ça caille !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
J’avais beau taper des pieds, me frotter les mains, bref, faire preuve de tous les stratagèmes de survie, impossible de me réchauffer. Il me semblerait presque avoir vu passer certains figurants de la Marche de l’Empereur mais peut être le froid avait-il eu déjà raison de ma raison…
Bref, Monsieur Jules, de son prénom Nicolas ou, si vous préférez, Nicolas Jules fait son apparition… sans moufles. Le bonhomme est drôle, showman, a bien échangé avec le public… Une jolie mise en bouche, mais aussi une jolie surprise, qui me faisait presque oublier d’être rangé dans le compartiment congélo près des Mister Freeze. Bravo en tout cas!
Vient ensuite la charmante Oshen, qui semble un peu tendue et qui d’emblée annonce vouloir présenter ses nouvelles chansons (réussies d’ailleurs). J’ai bien apprécié son set même si, comme dans ce genre de concert, c’était trop court pour faire monter la sauce parmi le public.
Une présence touchante et charmante malgré les circonstances. Merci !
Flash météo : La température reste inférieure aux normales d’un concert même si un réchauffement est à prévoir dans les minutes à venir en raison d’un rayon de soleil venant du Languedoc Roussillon.
Et là qui voilà ! Vêtue d’un imperméable cachant son inséparable belle robe rouge, Babet arrive et pose son petit bazar sur scène. Compatissant certainement avec les drôles d’oiseaux et autres frigorifiés dans la salle, elle s’empresse de venir nous servir, pauvres ères, une assiette pleine de petits gâteaux !
Je n’aurai pas le loisir de picorer dans ces douces victuailles mais le geste est d’une grande gentillesse et à l’image d’elle.
Et puis, bien entendu, vient THE BIG MOMENT !
Bon, dire que Babet avait planifié chaque minute de son concert serait exagéré. Malicieuse et désireuse de faire plaisir, elle demande aux personnes présentes de lui souffler les chansons qu’elles souhaitent entendre.
N’entendant aucun cri du cœur spontané ou simple requête sans époumonage, elle attaque par le marin, qu’elle décide ensuite de rechanter en allemand et le charme opère autant !
Elle nous demande le oooooooooooooh caractéristique des sirènes sur sa chanson mais c’est facile pour elle de partir dans les aigus, elle est marrante ! ;o) J’ai à peu près réussit à satisfaire sa demande, évitant de justesse malgré tout de tomber dans l’imitation du pot d’échappement d’une Smart.
Après ce double exercice linguistique et sans commettre d’impair, elle tombe l’imper laissant enfin apparaître son beau plumage rouge…
S’enchaînent ensuite piano elephant, merzouga….
Ah, une demande vient de ma droite, oui, il me semble qu’il s’agit de « c’est quand déjà », on me le confirme, il s’agit bien de « c’est quand déjà »
Babet s’empresse de répondre à cette attente !
Vient ensuite la minute « cérémonie des César » où elle glisse une ‘cacedédi’ à Miss Cocom ce qui me permet de rappeler (p’tain le gars le sens de la transition !) que nos deux admis chéries n’étaient point présentes et que, surtout, pour les un an, ça mérite bien une salve d’applaudissements, allez les forumeurs, on applaudit ! Merci.
Elle chante donc Cocomoto avec pêche et se déplace en même temps sur scène ce que, je soupçonne, dénotait d’une tendance de drôle d’oiseau à commencer à avoir un peu froid sur la grande branche qui lui sert de scène.
Yuuhi l’a dit, elle a ensuite enchaîné Andy, l'arbre coeur, body club pour finir sur « je pars » et annonce une surprise après son set, surprise dont elle dévoile immédiatement les ficelles ! Mais comme elle l’admet « elle n’arrive pas vraiment à garder un secret »
Voilà Donc monsieur Jules et mesdemoiselles Oshen et Babet venus interpréter « comment te dire adieu ». Une jolie réussite, un beau mélange de voix pour finir en douceur…
Voilà, ça aurait pu prendre fin à ce moment…
Mais, je tenais à faire un coucou à Babet, qui m’a réchauffé la soirée et le cœur. Et il fallait aussi que je lui offre la flûte péruvienne qui traînait chez moi et que je n’avais pu lui remettre avant faute de concerts annulés!
Elle s’essaie à l’instrument et souffle quelques notes puis avec quelques personnes présentes nous discutons avec elle. Ma coloc part rejoindre une autre soirée et je m'apprêtais aussi à quitter les lieux..
Puis, buvant une petite bière, Babet nous propose, en guise de débriefing de finir dans sa chambre d’hôtel avec quelques petites bières.
Nous voilà donc partis dans son hôtel, votre rédacteur portant allègrement le pack de binouzes dans les rues de Bastille.
Deux drôles d’oiseaux (Maryline et Laurentia) doivent nous quitter car le bébé de Maryline a faim et ça mange ces petites choses !
Nous montons donc, Babet, Céline, Tom et moi dans sa chambre et là, nous tombons sur un truc absolument indéfinissable : une tapisserie… Mes enfants, je vous jure d’avoir vu des choses horribles dans ma vie mais là ! C’était à piquer les yeux…
Sans compter les rideaux tout aussi…. assortis.
Nous passons outre ce décor que je n’oserais qualifier de vintage.. que je n’oserai qualifier en définitive.
Nous restons de 23h à 2h du mat à discuter de tous les sujets, de sa tournée, de la tournée des Dio, de sujets de société… Je remercie Babet, pour sa gentillesse et sa disponibilité pour nous avoir permis de vivre ce moment convivial. Merci aussi aux personnes présentes à ce moment là qui ont rendu la discussion intéressante et agréable. Et merci aux autres personnes, drôles d’oiseaux, avec qui j’ai fait connaissance hier soir.
Enfin, après avoir triomphé du pack de binouzes, nous souhaitons bonne nuit à Babet pour un repos bien mérité et je chope un Noctilien bienvenu dans lequel je m’endors pathétiquement et rate ma sortie à Invalides… Grrrrr
Maintenant, c’est une nouvelle attente qui naît, celle de retrouver nos Dio en pleine forme pour de nouvelles aventures !
PS : Mille excuses à Claire qui m’a laissé un message pour retrouver Babet. Cocom lui avait passé mon numéro et elle et une amie à elle avaient essayé de me joindre. Je n’ai écouté mes messages qu’en sortant de l’hôtel. Mille plates excuses