Après l'effort, le réconfort !
L'effort, c'est la rue de Ménilmontant à monter péniblement sous la chaleur, le réconfort, c'est bien sûr le plaisir de retrouver Babet en concert, en version acoustique, avec Octavio, Sylvain et Franck (faut arrêter de citer le batteur en dernier)
Les allées et venues incessantes dans le hall de la Maroquinerie sont dues au fait qu'il y aura plus d'invités que de gens comme Sandra et moi qui avons payé nos places - parmi ces invités, il y a notamment Pascal N., patron d'U.
Quand les portes s'ouvrent, je suis gênée, parce que je suis la première et seule à y aller, mais plus tard, arriveront Rod le Hiboo et "Bretzel" (qui ne sait pas si on écrit Corléone ou Corleone, Céline, si tu me lis)
Babet passe un plus tard, juste pour mettre les set lists : "On va jouer juste pour vous si c'est ainsi !" plaisante-t-elle
On apprendra qu'elle et les garçons ne mettront pas de tenue de scène comme à l'accoutumée : "C'est l'été, on reste décontractés !" (l'idée est venue de Franck)
Quand même, la salle se remplit timidement, les gens restent assis sur les marches... L'ambiance change selon les salles et les gens ! Alors qu'on était très nombreux au Sentier des Halles, debout, et que Babet nous a demandé de nous asseoir, là, elle va s'adresser à l'assistance : "On ne vous voit pas assis, ça serait plus pratique pour nous si vous vous leviez et vous approchiez devant"
Donc déjà sur scène avec Sylvain et Octavio, sans entrer la dernière, par contre, c'est Franck qui viendra plus tard, attendant en retrait de la scène
La set liste est courte, mais c'est toujours un plaisir d'entendre "Piano Monstre" puis "Je pense à nous" ! En acoustique, avec Babet qui joue de son petit maracas (petite percu en tout cas, qui ressemblerait presque à un fruit), ce dernier morceau est à savourer autant voire plus qu'en électrique !
Rires dans le public quand Babet annonce "La couleur de la nuit" qu'on "peut se caresser", puis elle présente les musiciens : Sylvain, Franck (qui se lève) et Octavio et même pensée à Stephan : "On est en version acoustique, d'habitude ils sont quatre"
Tiens tiens mais cette mélodie m'est bien familière ! Clavier au début, notes claires... Mais oui, je ne me
trompe pas, c'est l'
autre Piano ! "La petite danse des touches noires"... Sylvain s'en donne à coeur joie ! Quel plaisir ! (petite pensée à ma nièce à qui j'ai fait découvrir parce que voilà les enfants ne peuvent qu'aimer !)
Babet décide de devenir professeur de chant : "Vous allez voir, c'est facile ! C'est aigu mais vous pouvez chanter en grave" Et quand elle commence à chantonner aigu, tout le monde rit de bon coeur, et elle-même sourit de sa petite farce, pourtant elle nous encourage : "A vous !" Et les gens de le faire, bravo (moi euh...)
C'est Octavio qui fera ces choeurs sur "Le Marin" , échappement garanti !
Retour au thème de l'amour avec la chanson écrite par Hugh Coltman, le nom évoqué provoque des "ah" de connaisseurs, et Babet ajoute discrètement : "Il est super" ce qui génère des rires de la part des garçons (mmmmm)
Un grand silence respectueux accueille "Mexico", tout le monde écoute et même sans comprendre les paroles dans la langue de Shakespeare, cette chanson est magnifique de toute évidence !
Déjà le dernier titre !
Les choeurs sont appliqués cette fois de la part de ces messieurs qui restent à leur place, assis, alors qu'on les aime regroupés tous ensemble à côté ou derrière Babet, "Underwater song" pour finir donc !
Applaudissements et cris pour remercier Babet, Sylvain, Octavio et Franck (ah c'est plus fort que moi)
Merci à eux oui !
Mer 30 Juin 2010, 05:38