Dans un premier temps, même si ce serait à Jordane de le faie, je tiens à remercier Cédric Machincoin qui lui a proposé de le ramener après le concert, parce que sinon, il n'aurait pas pu rester !
Rassemblement entre 19h et 20h, Jo, les deux Audrey, Julie, Sébastien et Cédric - une pensée à Roman quand même !
Petit détour à la superette pour les trois affamés que nous sommes, Julie, Seb et votre servante, au retour un peu plus de monde se presse autour de l'entrée très discrète de la salle
On nous fait rentrer un peu après 20h30, un escalier à descendre - forcément, c'est une cave - petit couloir qui débouche sur le bar, et à gauche, c'est... Ah où sont les places assises ? Où est la scène ?
La scène est très basse, on ne l'aperçoit pas tout de suite en entrant ! Et pas de places assises ! Tout de suite, on se demandera si les gens derrière verront Babet
Tout le monde est debout d'abord mais l'attente se prolongeant, on s'asseoit finalement volontiers - même si Audrey B. et moi l'avons fait en dernier
Une femme, de Radio Néo, et celui qui dirige la salle, viennent sur scène pour annoncer la soirée - le concert sera diffusé sur les ondes "ultérieurement", et c'est Katel qui débute, accompagnée d'un guitariste, d'un bassiste et d'un batteur, des deux côtés on peut voir également un xylophone et un clavier
Mélodies torturées, ambiance entre Cure et Pink Floyd, Katel nous offre des chansons qui seraient pratiquement aux antipodes de celles de Babet ! Elle joue également de la guitare électrique ou électro-acoustique, commençant avec une guitare (?) au coffre arrondi, faisant penser à une lyre (si quelqu'un connaît le nom précis, qu'il n'héiste pas nous à le dire)
Elle nous offre une reprise de "Human Behaviour" de Björk, qu'une certaine Ivoirienne que nous ne citerons pas apprécie
Malgré cette atmosphère, entre deux morceaux, Katel lance des blagues, notamment, plusieurs allusions aux "vuvuzuelas" dès que des sifflets dans le public, ou des larsens ou une guitare mal accordée se signalent ou bien, pendant un morceau, elle se fraye un chemin avec une de ses guitares - passant entre Audrey B. et moi, celle-là a été un peu bousculée, non ?
Une première chanson en rappel, avec l'aide de deux autres chanteuses, Nathalie et Diane, très réussie et une dernière où les musiciens utilisent tous des baguettes
Autant on aura aimé quand Katel et son groupe jouent fort, guitares en avant, autant on regrette les effets "échos" de temps à autre mais dans l'ensemble, personnellement, j'ai plutôt aimé
Le temps du changement de plateau on se rasseoit, Jordane, restera, restera pas ? En effet, il est tard et son dernier train est dans 20 ! On apprendra plus tard qu'apparemment, il y a eu une heure voire plus de retard ! Grâce à Cédric qui se propose de le raccompagner, il peut rester, youpi !
Sur scène, un empilement de tabourets en plastique, le tout caché par un drap, et hop le tour est joué pour avoir une chaise pour Octavio le violoncelliste - et cette fois, pas de bobo pour son instrument !
Les deux mêmes personnes reviennent pour annoncer Babet, enfin !
Ces messieurs entrent en premier, clavier, basse et batterie, violoncelle avant l'arrivée de Babet qui commence par son histoire surréaliste de "Piano Monstre" ! C'est nous qui sommes piégés par ses sonates !
Ensuite, quelle émotion ! Babet nous remercie de les soutenir, alors qu'il fait chaud et qu'il est tard - "Si vous avez soif, n'hésitez pas à le dire, je vous donnerai des bouteilles d'eau", rires de l'assistance -, et "Je pense à nous" devient un temps "Je pense à vous", et ô surprise ! Elle demande à la voisine de Julie qui se prénomme Claire puis à Julie leurs noms et les embrasse : "Merci Claire", "Merci Julie" et ce à quoi je ne m'attendais vraiment, c'est qu'elle me le fait aussi ! Les paroles ne s'adressent plus à "tu" mais à "vous", le public ! Tout le monde applaudit pour cet échange !
Détente avec "London inédite" où Babet joue du tambourin et virevolte !
Puis "La couleur de la nuit" est devancée par : "Vous remarquerez que ce soir, on est sous le signe de l'amour, dans la nuit, donc vous pouvez vous embrasser, vous câliner, vous caresser" - ouh là !
Dans le désordre de mes souvenirs :
"Le Miroir" qui forcément ne peut que faire sourire voire rire, déjà avec cette mélodie malicieuse, et surtout ce dialogue entre Babet et non son invité mais avec ses musiciens, Franck et Stephan, et tous à la fin, un bon "chut" pour faire cesser ces commérages !
"Les Amouratiques" où Babet attrape son violon pour chanter les problèmes de communication alors qu'elle est très complémentaire avec Octavio et son violoncelle, et elle conclut : "C'est une chanson que je chante avec Hugh Coltman sur l'album, vous connaissez ? Si vous vous demandiez "oh mais elle chante en anglais Babet ?" voilà, c'est pour ça... Je chante en anglais avec des Anglais..."
On (re)découvre "La Chambre des toujours" que Babet chantait il y a quelque temps à certains concerts, puis version démo, et là, elle est devenue toute douce, calme et simple, le noeud dans la gorge, vous voyez le truc ?
Bien sûr, les bouteilles d'eau ont circulé ! "Ca va, vous n'avez pas trop chaud ? Vous êtes sûrs que vous ne voulez pas d'eau ?" Quelques "si" fusent, et voilà Babet qui va derrière la scène pour distribuer les bouteilles d'eau, à des personnes au premier rang : "Et vous faites passer derrière hein !"
Babet chanteuse, violoniste, on connaissait déjà mais Babet maman et/ou maîtresse d'école, on découvre !
Deux chansons où Babet danse pour finir le set, avant un rappel : "Vous ne voudriez pas vous asseoir s'il vous plaît ? Depuis le début, j'ai l'impression de faire un concert pour quatre personnes, et Sylvain, je ne le vois pas avec les lumières rouges au-dessus de lui !" Donc, ce qui n'est pas pour me déplaire, on s'asseoit - "Voilà, comme ça, j'ai l'impression d'être dans ma chambre" -, et tels des enfants, on écoute l'histoire du "Marin", avec les garçons qui font les choeurs - échos timides dans le public (hein Seb ?
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"Underwater song" où les choeurs partent en vrille, l'assistance éclate de rire, et Babet elle-même rit tout en continuant de chanter, et derrière les grands petits garçons font un peu les clowns, c'est vraiment n'importe quoi !
Enfin "Mexico", où les chanteuses Nathalie et Diane donnent un plus fort sympathique aux choeurs, quelle fin incroyable ! Rencontres en coulisses, nous explique Babet : "Elles sont venues nous voir et ont chanté et je leur ai demandé de se joindre à nous"
Des bises pour les remercier, malheureusement, toute bonne chose a une fin, saluts, applaudissements de notre part (toujours assis, quels paresseux
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Julie a récupéré la set-list (je devrais avoir celle de La Rochelle hihihi)
Une fois le Sentier parcouru, au bout, nous attendaient ces deux chanteuses qui nous ont livré tant d'émotion(s), merci Babet et Katel !